dimanche 27 août 2017

Libérons nous de notre propre prison.

Prisonnières de nous même


Nous développons des complexes qui nous enferment. En tant que ronde, cette prison est constitué de nos peurs du rejet, du regard des autres et même notre propre mépris vis à vis de nous même. Cela nous limite dans de nombreux aspects de notre vie:
- Etre paralysée à l'idée de sortir en tenue légère pendant les beaux jours.
- Ne pas pouvoir aller à la piscine ou à la plage par peur de se mettre en maillot de bain.
- Ne pas pouvoir pratiquer une activité sportive par honte.
- Ne pas pouvoir profiter d'un bon repas en public par peur d’être jugée.
- Effrayée par l'idée de déclarer sa flamme à une personne qui nous plait de peur d'être rejetée : Même la plus belle des filles a déjà essuyé des refus.
Toutes ces privations nous condamnent à l' inaction qui aura pour conséquence notre propre victimisation. Nous penserons à tort que notre existence est insipide à cause des autres et que nous sommes condamnées. Pourtant, le temps est la seule prison de laquelle on ne peut s’échapper.  

gardienne de notre prison


Nous sommes la plupart du temps  gardiennes de notre prison et bien souvent, nous l'ignorons car ce que nous prenons pour un refuge, un lieu de protection n'est autre qu'une cellule. Mais la bonne nouvelle est que nous en avons la clé. Ce n'est que l'affirmation de soi que nous pouvons sortir.  Eh oui ! S'autoriser à être soi même permet de briser les barreaux qui nous retiennent. Pour sortir de cette cage érigée par notre crainte, il faut commencer par identifier tous nos blocages. Et là, nous n'avons que deux possibilités

- Soit nous refusons le changement, la nouveauté et nous nous contentons de regarder les autres vivre en nous plaignant des injustices de la vie, en maudissant ce corps que nous rendons responsables de tous nos malheurs, et nous laisser mourir à petit feu.

-  Soit nous passons à l'action: Oser profiter de magnifiques vacances sur une plage ensoleillée dans notre maillot de bain sans tenir compte au regard des autres, n'ayant que pour seul objectif, Jouir de ce beau paysage et du plaisir que cela procure.
Fermez les yeux et imaginez ce moment comme si vous y étiez.  Cette sensation n'est-elle pas apaisante?
 Exister ne dépend en aucune façon d'un état. Entre vous et cette belle plage, il n'y a que votre perception. Alors quel choix faites-vous?

Le choix de la liberté


Si nous en sommes à cette dernière partie, c'est que comme moi, vous avez choisi de lâcher prise. Lorsque nous prenons cette direction, comme un oiseau, nous nous envolons, prêtes à dépasser nos  limites. C'est un pas de plus vers épanouissement totale.
 Choisir la liberté, c'est opter pour le bonheur. N'est ce pas l'unique aspiration de l'être humain?  Ce désir de découvrir nous conduira systématiquement vers la connaissance qui nous affranchira de l'obscurité dans laquelle nous étions. Ce qui va améliorer aussi nos relations avec les autres. De ce fait, nous nous accomplirons.
Nos expériences nous enrichissent car lorsque nous nous retrouvons face à nous même sans jugement, nous savons que le pire est derrière nous. Alors mesdames si vous avez chaud et que vous avez envie de mettre cette jolie robe sur laquelle vous avez craqué, faites le  avec classe.

mardi 15 août 2017

Pourquoi ce blog???

Répondre à cette question me pousse à faire un petit récit de ma vie, chose que j aurais du faire au tout début de mon blog..

Une vie toute en rondeur


 Depuis ma plus tendre enfance, j'ai une  véritable passion pour l’écriture. C'est pourquoi j'ai choisi de m'exprimer à travers ce blog. Mon histoire est semblable à celle  de beaucoup de femmes rondes: le mal-être, le rejet, la solitude et l'éternel combat contre les kilos en trop.  Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été ronde. Un bébé rond, un enfant joufflu, un adolescent en surpoids et femme obèse. "Une vie entière toute en rondeur". Je crois que j'ai pris conscience de ma différence à l'adolescence, ma mère me faisant sans cesse des remarques sur mon poids et m'habillant comme une femme d'age mure tandis que mes sœurs et cousines portaient de magnifiques vêtements qui mettaient en valeur leurs corps. Lorsque je revendiquais les mêmes tenues, on me disait que ma corpulence était inadaptée. Alors, oui, j'ai pensé que je n’étais pas assez jolie et qu'il me fallait maigrir pour avoir droit à une vie meilleure.  J'ai commencé à me renfermer sur moi, résultat, j'ai eu très peu d'amies et participé à très peu d'activités extrascolaires.  Je suis donc passée à coté de mon adolescence.

L'interminable chasse aux kilos




 Plus tard, la jeune femme que je devins commença sa lutte interminable contre les kilos; régimes de toute sorte, suivis médicaux...etc. Mais rien ne s'arrangea, bien au contraire, j'affichais 40 kilos de plus au compteur. Je passai donc en catégorie " obésité morbide"selon les médecins. Ce mot à lui seul a de quoi foutre les jetons.  Un jour, lasse de tout cela, je choisis la solution ultime. J'optais pour une gastroplastie. Entre les 20 kg que j'eus du mal à perdre au bout de deux ans et la reprise totale de mon poids initial au bout de quatre, le désespoir m'envahit. En prime de cette opération, j'héritais de multiples problèmes de santé. Je songeais pourtant à repasser sur le billard nul n'eut été l'intervention de mon homme qui s'y opposa farouchement.  C'est alors que le déclic se produisit.

Le declic


 Il parait que lorsqu'on touche le fond, il n'y a plus qu'aller au front. Deux personnes m'aidèrent dans ce changement; mon ami Bruno , bien que ce fut désagréable à entendre, alors que je sombrais dans mon désespoir, quatre ans après mon opération, me fit la remarque suivante : "le bois a beau séjourné dans l'eau, il ne se transformera jamais en crocodile". Autrement dit:"on ne pouvait pas aller à l'encontre de sa nature". Je devais comprendre que mes rondeurs demeureront. Plus tard, ma petite sœur Marine qui est aussi mon amie, ma confidente, lors de nos échanges  habituelles, après que je me sois plainte une énième fois sur ce poids que je n'arrivais pas à perdre, me dit qu'il était peut être temps de l'accepter. Sur le coup, je me sentais incomprise et rejetait entièrement cette idée là.


Un jour, je réalisai que j'avais passé les deux tiers de ma vie à attendre de perdre le poids pour enfin m'autoriser à vivre. Et j’étais passé à côté de tout. Je pris conscience qu'au lieu de courir après une taille que je n'aurais jamais, je devrais profiter de chaque instant passé sur  terre à réaliser mes envies. Pour cela, il était opportun de faire la paix avec mes formes. Tout changea à ce moment. j'étais  libérée de toutes ces chaines qui  m'empêchaient de m'envoler. Aujourd'hui, j’apprécie chaque instant que la vie m'offre. Je prends soin de moi,  je mets des tenues que je n'aurais jamais osé porter avant et qui me mettent en valeur, je sors, je pratique la marche comme activité, rencontre du monde et le plus étonnant est que je perds du poids de manière progressive. Tout simplement parce que je vis mieux.


Le blog







Pour m'aider à garder le cap et partager mes expériences avec d'autres, j'ai décidé de tenir ce blog. Je le considère avant tout comme une forme de thérapie et j'espère qu'il pourra contribuer à aider certaines dans le difficile voyage vers l'estime de soi.

mercredi 9 août 2017